Sunday 20 August 2017

post notes

Malone Meurt, Beckett

8.8.17

« Il avait des autres enfants ailleurs, des homes des femmes solidement engoncés dans la vie , n’espérant rien, ni d’eux mêmes ni des autres. Engoncé : Être pris tout entier, sans pouvoir s'en dégager.Engoncé dans ses recherches, il passait du laboratoire à l'amphithéâtre et de l'amphithéâtre au laboratoire (BorelChampavert,1833, p. 72 // envelopper ou gêner

« Être à ce point addict (ou autre chose) n’empêche, je n’apprécie pas. Je ne suis pas fier (syn) // QQC m’n fait prendre conscience. // J’ai tenu. C’est vrai que c’était tendu ; je suis allée à la piscine, j’ai mis tous mes impôts à jour, j’ai fumé l’herbe, j’ai mangé un demi-rôti avec un kilo de purée. » (LA TOILE)

« J’aurai tenté de faire des trucs In Real Life. On retrouve l’odorat, quand on arrête de fumer, il paraît. »

RAYONNER de bonheur / émettre des rayons lumineux, briller, les lumières rayonnaient
pures et immobiles
se propoger par rayonnement
La condensation de la vapeur est accompagnée d’un dégagement de chaleur.
Je continue à surveiller le rideau de pluie
la diffusion de la vapeur d’eau travers des parais dépend de l’écart de température.
L’infiltrations de l’eau de pluie
Au bas de la rue, la pluie rebondissait
sur toutes les surface

AFFOLER

pousser vers la côté, faire échouer. Malgré tous mes efforts les vents et la pluie m’ont affalé beaucoup plus eu j’ai voulu. (SLEEPY TIME IN THE METRO)

Le cabotinage, jeu prétentieux d’acteur sans talent.
Quelles règles ?
Je suis devenu brusquement en faute sans savoir pourquoi.

9.8.17

pièces Anne Dufourmantelle Essai sur la Puissance de la Douceur (mash up)
« De l’autre côté, du vide
le passage de la vie
il faut reconnaître une intelligence
le rapport au monde
sa violence et sa peur
touchez la tendresse, oui.
C’est une danse de la liberté

La douceur de la pluie contemple
l’essence singulière
voila, la respiration
le plaisir ne changera la vie
le Moi reste fragmenté
les yeux fermés
à l’infini, la vide

**

J’ai cherché des visages
j’ai cherché un ordre dans le désordre.

**
Imaginé en part de Patrick WERLY L’avenir du divin et Y Bonnefoy

Que faire ? (ou qui suis-je?) Il faut savoir e que vous voudriez faire plus que qui vous êtes. Savoir ce que vous voudriez « faire » c’est ce qui vous êtes. La voie que je veux suivre, pour quoi faire ? Prendre une décision est un changement violent du quotidien. Je mets en jeu une existence sans trop calculer. Les 5 grands choix de ma vie ; (je n’ai pas choisi d’être orphelin mais après) :

1 l’armée service militaire Algérie
2 quitter ce service après x ans
3 démanger à Paris en lieu de rester quelque part, autre part, soit France, soit Algérie soit...il faut imaginer où. Mais j’ai rien imaginé. Je suis juste rentré à Paris et cherché un boulot
4 travailler à l’abattoir
5 hospitalisation

il y aura un autre chemin et les autres choix important à venir mais lesquelles ? Amour ? Se suicider ? Continuer ? Chercher un autre boulot ?

Mais après rester seul et perdu n’était ni calculé ni planifié. Aucune conversion de la vie ordinaire. Je cherche l’unité de cette force de croire (en quoi ? Moi-même?) Comment suis je devenu moi-même, l’orphelinat ? Et je n’ai toujours pas l’intention de l’espoir ni du présent ni de l’avenir.

Il n’a pas d’un mouvement dans la conscience. Mon nom Michel sera toujours transcendante (SYN) par rapport à mon prénom. « Qui est comme Dieu » , ce Michel. Ha. Kierkegaard a dit que ce mouvement de reprise, de répétition et il parlait du saut, d’un stade de l’existence »

Le mouvement de reprise, le divin est pour ce qui va venir. Deviner non, n’existe pas ;
DIVIN
Une punition c’est la vie qui est inspirée par dieu ?
La vie plus transparente, plus proche à quoi ? L’être fragmenté, celle de tous les jours, vécue dans des situations que j’imagine sont réelles. Je lui imagine ou perçois, si je prends connaissance de la couleur de la vie ; chaque chose définie par sa couleur...Vanité et nihilisme comment ensemble ?


11.08.2017

de Malone Meurt, Beckett, bref, changé pour le roman

« Monde mort, sans eau, sans air. C’est ça, tes souvenirs. Et nuits de trois cents heures (une nuit qui dure trois semaine, je dis). Plus chère des clartés (blafarde) (Pâle, sans éclat, souvent désagréable à la vue., grêlée, moins fate des clartés »

décrire les nuits pour lui même sans dormir (très peu)

Un profondeur abyssale
la catastrophe nihiliste
le crépuscule avec les promesses d’une aurore (SYN : commencement, seuil, aube, début)
la bestialisation de moi, parmi les bêtes, anihilé
Je ne dors plus
l’abattoir et ses souvenirs quotidiens
le monde incurablement débile
Je mange plus de la viande. Je mange du pain, du poulet rôti (dont le massacre je ne suis pas témoin)t et je mange (triomphant ou triomphalement (de), la fête ma médiocrité).
La mélancolie et les désespoirs, les deux murs qui me bloquent comme le mur qui casse l’allemagne en deux, le couleur et le banc et le noir (l’Est)
Mais je n’ai pas perdu du sens
à l’extérieur, personne peut me voir et c’est pour cela que je parle très peu.

L’avènement de l’universelle absurdité ne doit alors pas être naïvement pris pour le découverte d’une caractéristique intrinsèque du réel, mais compris comme ruine du sens qui jusqu’à là, dominait.

C’est à la fin, la débâcle (ruine, chute...Retournement de situation entraînant un effondrement, un désarroi total. (Être) en débâcle) ” du sens
effondrement (SYN° inévitable irrésistible ). Tout le monde fait du sens.
Le massacre des bêtes pourrait faire du sens si vous n’êtes pas un témoin.
Je me demande si tout le monde pourrait être aveuglé par rapport à leur dîner ; sachant rien de la barbarie derrière leur dîners tranquilles (par exemple, la famille, le soir, la table, qui mange de la viande présentée par maman, le monde tranquille est là les souvenirs des cris me reviennent, comme deux dimensions distincts)

Mais si ils pourraient être aussi naïfs, (ça veut dire quoi, qu’il y a toujours le sauvagerie derrière chaque moment de la paix ? Imaginez que les massacres historiques ont ouvert la voie pour mon petit moment les matins du café et du crossant.

Massacres historiques :

La Bataille de Changping vers -260
Ou avez-vous oubliez ? Voilà bon appetit.

Le Massacre de Delhi 1398


Au-delà des apparences
La lotte sans merci.
Moi, le pauvre idiot
« L’hideux vestige » de la sauvagerie primitive.
Je ne parle pas de l’injustice plus tôt que l’ignorance.
L’illusion consolatrice.
Ce n’est pas que la nature des choses sauf si la nature des choses est naturellement sauvage. Peut être oui, c’est ma chute permanente, depuis la naissance qui ne peut pas être arrêté.
Ce glissement sans cesse (perpétuelle) dans le néant qui renaît chaque matin comme un rappel du froid et du silence (je glisse)
Cette condamnation prononcée depuis ma naissance (quoi?) le glissement de la vie ?
Je demande trop ? NIETZSCHE : « 
L’événement monstrueux est encore en route et voyage ».. 

17 .08;17

COMMENT déchiffrer le secret de l’esprit ?
Je ne cesse pas de me remettre en question moi-même , mes méthodes de me connaître. Mais depuis toujours le secret m’échappait.
Peut être sera mieux de renoncer la responsabilité de mon esprit ainsi que l’autonomie de moi-même.
Après, je semble incapable de faire bouger ma vie dans une direction positive

(selon la poétique de Valéry)

BONNEFOY...a pansé que la poésie était ce qui lui permettrait de garder la mémoire de ces moments si bouleversants
je n’ai pas des tels moments vécus.

Un élément presque sacré,
un moment inaugural
je vis dans le temps de la finitude
Ce moment est le moment
de l’angoisse de me perdre
queleque part dans une vie déjà oubliée,
déjà vécue par la force
de la conscience.

L’angoisse que m’invite à l’accès
à ma vie intérieure
chaque rencontre
avec ma vie intérieure
est un infini.

Comment ?
jusqu’au moment
où je parte
et mes mots donc,
comment à limiter
les possibilités.

Il ne faut pas parler.
Oui, vous voyez ,
je ne suis pas grandi avec
confiance en les mots
que je choisis
les expériences des sentiments
où j’étais incapable
de me rattacher aux autres.

== == == ==

18;08.17

Une réalité dégagé de réalisme il est plutôt préoccupation (SYN – angoisse, souci, tourment) de ce que raconter veut dire.
Si quelqu’un me raconte quelque chose mais c’est jamais passé comme cela.
Presque personne me parle sauf si une passant me demande comment arriver à telle ou telle rue, ou si quelqu’un me demande l’heure. Il n’a pas donc un réel. Il y a une réalisme en fuite. Les restes de ce n’a jamais passé. Une réalité libératrice que j’assume à cause de la distance entre moi et les autres. Je suis devenu déconditionné sans une possibilité de guérison. Les pensées souterraines dictées par les actes obsessionnelles et égocentriques.

J’extrais ma pente naturelle
un monde du narcissisme du
solipsisme me confronte
Qui ne sait rien de mon sort ?

Je souffre trop dans
l’espoir d’une rencontre.

Personne me parle.

Le réel est donc une éclaircie
mortelle, les échos de la
réflexion forment d’allusions
des réminiscences.

Parfois je trouve abri
dans l’intention je répond
à mes préoccupations
et je me trouve imparfait,
troué, les mêmes expériences
que j’envisage m’engagent.

L’ombre de la vie attachée
à ma réalité au fond est
le silence, celui de la
poussière, silencieux et noir.

Voici j’exprime le lien
entre deux ombres torturées,
des enfers dont personne
nous délivrera. Personne
nous délivrera. Misérable,
je suis attachée aux deux
sans savoir s’il conviens de
me demander à laquelle et
quelle doit me humilier.
Quelle est la dévoration et quelle
est le fièvre, la folie et quelle
n’est pas elle-même, le même
qui est moi.

19.08.17

L’être et le sens sont institués par la parole, l’ordre d’une vérité. Je ne m’adresse pas avec confiance à autrui, au monde.
Le lien entre moi et la société est bien niable, mis en doute, contestable, les différents peuples et l’existence de moi, de certains autres ; notre valeur peut être déniée. Par qui ? Par n’importe qui. Personne me connaît. Ou, presque personne. Je parle de l’absence d’un lien entre moi et vous. Cette possibilité/probabilité est effrayante, bien sûr. Tout le monde reste indifférent. J’ai l’impression de temps en temps de vivre sous le signe de la finitude ; Le monde est la fleure vivante, l’un a dit à l’autre. Mais pour moi dans cette réalité transcendante, je cherche à atteindre la vie du stoic, d’éviter l’obstacle du bonheur.
Ha ! Plus de douce utopie - je veut insister même si un telle douceur n’a jamais existait, je l’avais déjà imaginé !
Je cherche à nettoyer l’âme ; le débarras de l’esprit.
Je serai plus troublé par mon malheur. Un jour. Pour l’instant j’écoute la conversation entre Maurice et Jean-Patrick.

MAURICE : Il ne parle pas de l’impuissance de la langue de la raison. A regard de Jean-Patrick, il préfère révéler la vacuité présent dans des échafaudages (SYN) branlants (SYN) > présent dans des constructions faibles...des plaints quotidiens de Maurice concernant son impuissance face au monde.

La raison n’est plus l’exception qui s’en branle déjà, qui ne donne pas d’importance à son thèse centrale de la vie. Car après tout, peut importe cette incapacité de trouver la vérité. Plus importante Jean-Patrick, d’être dans la recherche de la vérité.
Mais vraiment, Maurice ? Quelle vérité cherches toi ?
Je trouve souvent la vérité dans le profondeurs nocturnes ou peut-être dans la recherche elle même.
Donc la recherche de la vérité est la vérité.
Maurice hausse les épaules.
Et pourquoi pas ?
Pense bien à la motive d’imaginer, Maurice, que tu pourrais trouver la vérité , disons, dans la peur.
Ce n’est pas LA vérité, c’est UNE vérité, nuance.

La réalité est un critère de vérité. C’est donnée. Mais en même temps il s’agit d’une spirale. La vérité existe réellement mais comme une conviction intime qui est conforme à la réalité. La érité est la grande illusion que vous n’arrivez pas à décrypter.
C’est la foi.
La chose dite est simplement la chose devenue commune. Ce mirage que je vois pour la première fois, ici maintenant je prends pour une réalité. Au café, par exemple, la réalité de l’existence de MAURICE, son repos et son mouvement, est vraie. Mais cette vérité, qu’il existe, n’est pas opposée à une autre vérité. Oui, il existe, mais peut-être comme un cercle carré.

== == ==

20.08.17

L’obsolescence – J’ai peur de la modernité, les accidents de la modernité, de la désintégration du monde.
Un action qui détruit l’intégralité de ma confiance en moi.
Les immenses forêts de l’âme, l’autorité centrale dans l’organisation de moi-même.
Moi, l’atome, à la fois fasciné et terrifié.
Je cherche une cohésion intime afin d’éviter la désintégration de ma personnalité.

MAURICE parle souvent d’une telle désintégration depuis qu’il est en couple. Sa copine ou sa femme, je ne sais pas laquelle, selon lui, a toutes les qualités d’une psychopathique. Il raconte comme elle adore qu’on lui revient sans cesse sur les mêmes choses ; Agathe s’appelle. Quelles choses ? Son regard est toujours tourné vers l’intérieure d’elle même. Elle se plaint que que sa vie est brisée (COMMENT? À cause de Maurice, peut-être. Comment les deux se sont rencontrés ? Je dois admettre que je me demande aussi comment une fille pourrait être attiré par Maurice. Je ne parle pas de son visage mes je parle de sa personnalité désagréable, sa manière de vivre...Qui avait pu manqué de remarquer qui est Maurice et comment on le trouverait, je ne sais pas, un homme avec qui on pourrait tomber amoureux ? Oui, je sais, je passe presque tous les jours ici, écoutant ses conversations avec JEAN PATRICK. Mais je contrôle quand et pour combien de temps. J’ai l’impression qu cette Agathe cohabite avec MAURICE. Je ne peux pas imaginer un tel sentiment quand je pense à Maurice. Mais voilà, Maurice continue…)

Elle parle toujours de son passé et du fait qu’elle est toujours triste (Maurice ne précise pas à cause de quoi Agathe est triste…) Elle lui demande comment elle est arrivée avec lui, avec cette vie cauchemardesque.

« C’est la cœur de la modernité je lui ai dit . »Maurice ricane. « Elle est à côté de ses pompes, franchement. ». Une ombre sombre croisse son visage. Il allume sa cigarette. « Elle fait toujours les mauvais choix. En faite, elle ne fait que me rebaisser. »

JEAN PATRICK : « Il y a une contradiction entre ton état actuel et celui que tu souhaites évidemment. Tu t’écoutes ? Tu repasses aussi les mêmes scènes. Les émotions prédominaient sur l’intelligence. Ta vie est vide et improductive, Maurice, et pourrait contribuer à l’augmentation des symptômes dépressifs. »

« Mais c’est elle que ne fait pas la distinction entre le réel et l’imaginaire ! »

« Tu désengages face à tes problèmes. Certes, tu aimes beaucoup te plaindre. Mais se plaindre n’est pas un comportement proactif. Il est plutôt une action d’auto-sabotage. »

Pour Maurice l’argumentation de Jean-Patrick s’agit d’un incapacité à comprendre la contradiction entre deux propositions, qu’il a raison et Agathe a tort.

Je vous demande pourquoi Maurice ne s’engage pas dans une réflexion adaptée ? Ou pourquoi moi je ne m’engage pas non plus ? Pourquoi je suis convaincu, comme Maurice, que je ne peux pas contrôler ce qui arrive ? Pourquoi nous deux avons des croyances d’impuissance, de victime ?

Vous me dîtes qu’une telle croyance est provoquée par un élément marqueur. Pour moi, le fait que je suis grandi comme orphelin générait d’intenses émotions négatives conduisant à l’incertitude. En faite, l’incertitude me rend confus et c’est cette même incertitude qui engendre la désintégration dont je viens de parler.

Je cherche une autre autorité sous laquelle me placer. Pour Maurice peut-être cette autorité se représente Jean-Patrick.

Vous me dîtes que la désintégration ou la prolongation de la désintégration conduit le plus souvent à des tendances suicidaires ou à la psychose. Voilà comme j’ai évolué jusqu’à ce moment-là, dans ce café. Mais cela n’est pas ma vie. Je suis ici pour m’informer. Les conversations entre Maurice et Jean-Patrick ne seulement m’informent mais me donnent l’impression de vivre. Je vous explique tout cela pour vous donner une idée comment et pourquoi.

21.08.17

Je commence avec la fin :




Où est l’homme qui n’est pas ?

Le manque de quoi ? De la foi ? Le silence de l’acte de rester seul ? La destruction du connu en même temps que la découverte et donc la destruction de l’inconnu ? La nuit où je me perds et je me retrouve . Le rêve ce n’est pas moi qui poursuis le rêve mais le rêve qui me poursuit, le rêve que me hante, qui me honte, le rêve qui ne me permet pas de me reposer. L’invisible du cœur. Le vide insatiable, le trou noir de soi. L’effacement de la vérité qui n’a jamais existé. Le blanc ; les pensées toujours inconnues, l’immaturité de l’avenir. La mort est blanche et la vie est noire. L’ombre qui m’appelle. L’inconnu est seulement la paresse. Le miroir n’est qu’une perception, une mesure de soi contre soi- même. La limite qui semble se rejoindre, partout.

== == ==

A quel moment commence l’avenir ?

Stig DAGERMAN : «En effet, lorsque mon désespoir me dit. Perds confiance, car chaque jour n’est qu’une trêve entre deux nuits, la fausse consolation me crie. Espère, car chaque nuit n’est qu’une trêve entre deux jours. Diviser la lumière par l’obscurité. C’est un voyage imprévisible entre deux lieux qui n’existent pas.
Les fausses consolations, qui ne font qu’accroître mon impuissance et rendre plus profond mon désespoir, et les vraies, qui me mènent vers une libération temporaire.

JSTIJL : Je crois qu’il est trop tôt pour conclure que cet arc a une destination définitive. Il semble que nous nous déplaçons dans deux directions simultanément. En avant, comme en cours, et en arrière, comme dans la répétition de fautes familières. Il semble que nos progrès exacerbent ces régressions.

ON ne peut déterminer en même temps le lieu et la vitesse d’une particule
le besoin d’explorer ce non-lieu

Quelle intensité survit l’homme qui n’est pas 
lui qui unit lui-même et des autres,
l’autrui,
cet homme est la vie des autres
c’est le vide derrière moi,
les cendres d’exister qui vibrent des absents.
Je suis susceptible d’être effacé
je suis régénéré des autres qui n’exitistent plus.

j’écris pour me révéler et pour me réveiller
diffraction
dispersion
déviation
je demeure à l’antérieur de moi,
l’éphémère et l’éternel

la catastrophe, l’événement brutal
qui bouleverse (CHAPITRE ELLE l’intérieur de la catastrophe c’est lui avant et elle après)
Elle est mon miroir réducteur
malgré les différentes intensités de lumière
un tel contraste ; elle et moi,
nous nous donnons
elle me donne une personnalité plus sombre et moi donc lui donne l’intensité de la lumière
Elle devient, j’accentue en elle ses parties brillantes ;
un assombrissement supplémentaire à moi, déjà assez sombre
l’intérieur vers l’extérieur ou l’extérieur vers l’intérieur de moi ?

Je vais au bout d’une chose. Quelle chose ? Au bout de la totalité
au bout de l’infini où je deviens mesuré
où il n’y a rien
où j’ai jamais existé
le triste connaissance de l’incertitude.

Je veux trouver les choses perdues dorénavant moi.


Malone Meurt, Beckett

8.8.17

« Il avait des autres enfants ailleurs, des homes des femmes solidement engoncés dans la vie , n’espérant rien, ni d’eux mêmes ni des autres. Engoncé : Être pris tout entier, sans pouvoir s'en dégager.Engoncé dans ses recherches, il passait du laboratoire à l'amphithéâtre et de l'amphithéâtre au laboratoire (BorelChampavert,1833, p. 72 // envelopper ou gêner

« Être à ce point addict (ou autre chose) n’empêche, je n’apprécie pas. Je ne suis pas fier (syn) // QQC m’n fait prendre conscience. // J’ai tenu. C’est vrai que c’était tendu ; je suis allée à la piscine, j’ai mis tous mes impôts à jour, j’ai fumé l’herbe, j’ai mangé un demi-rôti avec un kilo de purée. » (LA TOILE)

« J’aurai tenté de faire des trucs In Real Life. On retrouve l’odorat, quand on arrête de fumer, il paraît. »

RAYONNER de bonheur / émettre des rayons lumineux, briller, les lumières rayonnaient
pures et immobiles
se propoger par rayonnement
La condensation de la vapeur est accompagnée d’un dégagement de chaleur.
Je continue à surveiller le rideau de pluie
la diffusion de la vapeur d’eau travers des parais dépend de l’écart de température.
L’infiltrations de l’eau de pluie
Au bas de la rue, la pluie rebondissait
sur toutes les surface

AFFOLER

pousser vers la côté, faire échouer. Malgré tous mes efforts les vents et la pluie m’ont affalé beaucoup plus eu j’ai voulu. (SLEEPY TIME IN THE METRO)

Le cabotinage, jeu prétentieux d’acteur sans talent.
Quelles règles ?
Je suis devenu brusquement en faute sans savoir pourquoi.

9.8.17

pièces Anne Dufourmantelle Essai sur la Puissance de la Douceur (mash up)
« De l’autre côté, du vide
le passage de la vie
il faut reconnaître une intelligence
le rapport au monde
sa violence et sa peur
touchez la tendresse, oui.
C’est une danse de la liberté

La douceur de la pluie contemple
l’essence singulière
voila, la respiration
le plaisir ne changera la vie
le Moi reste fragmenté
les yeux fermés
à l’infini, la vide

**

J’ai cherché des visages
j’ai cherché un ordre dans le désordre.

**
Imaginé en part de Patrick WERLY L’avenir du divin et Y Bonnefoy

Que faire ? (ou qui suis-je?) Il faut savoir e que vous voudriez faire plus que qui vous êtes. Savoir ce que vous voudriez « faire » c’est ce qui vous êtes. La voie que je veux suivre, pour quoi faire ? Prendre une décision est un changement violent du quotidien. Je mets en jeu une existence sans trop calculer. Les 5 grands choix de ma vie ; (je n’ai pas choisi d’être orphelin mais après) :

1 l’armée service militaire Algérie
2 quitter ce service après x ans
3 démanger à Paris en lieu de rester quelque part, autre part, soit France, soit Algérie soit...il faut imaginer où. Mais j’ai rien imaginé. Je suis juste rentré à Paris et cherché un boulot
4 travailler à l’abattoir
5 hospitalisation

il y aura un autre chemin et les autres choix important à venir mais lesquelles ? Amour ? Se suicider ? Continuer ? Chercher un autre boulot ?

Mais après rester seul et perdu n’était ni calculé ni planifié. Aucune conversion de la vie ordinaire. Je cherche l’unité de cette force de croire (en quoi ? Moi-même?) Comment suis je devenu moi-même, l’orphelinat ? Et je n’ai toujours pas l’intention de l’espoir ni du présent ni de l’avenir.

Il n’a pas d’un mouvement dans la conscience. Mon nom Michel sera toujours transcendante (SYN) par rapport à mon prénom. « Qui est comme Dieu » , ce Michel. Ha. Kierkegaard a dit que ce mouvement de reprise, de répétition et il parlait du saut, d’un stade de l’existence »

Le mouvement de reprise, le divin est pour ce qui va venir. Deviner non, n’existe pas ;
DIVIN
Une punition c’est la vie qui est inspirée par dieu ?
La vie plus transparente, plus proche à quoi ? L’être fragmenté, celle de tous les jours, vécue dans des situations que j’imagine sont réelles. Je lui imagine ou perçois, si je prends connaissance de la couleur de la vie ; chaque chose définie par sa couleur...Vanité et nihilisme comment ensemble ?


11.08.2017

de Malone Meurt, Beckett, bref, changé pour le roman

« Monde mort, sans eau, sans air. C’est ça, tes souvenirs. Et nuits de trois cents heures (une nuit qui dure trois semaine, je dis). Plus chère des clartés (blafarde) (Pâle, sans éclat, souvent désagréable à la vue., grêlée, moins fate des clartés »

décrire les nuits pour lui même sans dormir (très peu)

Un profondeur abyssale
la catastrophe nihiliste
le crépuscule avec les promesses d’une aurore (SYN : commencement, seuil, aube, début)
la bestialisation de moi, parmi les bêtes, anihilé
Je ne dors plus
l’abattoir et ses souvenirs quotidiens
le monde incurablement débile
Je mange plus de la viande. Je mange du pain, du poulet rôti (dont le massacre je ne suis pas témoin)t et je mange (triomphant ou triomphalement (de), la fête ma médiocrité).
La mélancolie et les désespoirs, les deux murs qui me bloquent comme le mur qui casse l’allemagne en deux, le couleur et le banc et le noir (l’Est)
Mais je n’ai pas perdu du sens
à l’extérieur, personne peut me voir et c’est pour cela que je parle très peu.

L’avènement de l’universelle absurdité ne doit alors pas être naïvement pris pour le découverte d’une caractéristique intrinsèque du réel, mais compris comme ruine du sens qui jusqu’à là, dominait.

C’est à la fin, la débâcle (ruine, chute...Retournement de situation entraînant un effondrement, un désarroi total. (Être) en débâcle) ” du sens
effondrement (SYN° inévitable irrésistible ). Tout le monde fait du sens.
Le massacre des bêtes pourrait faire du sens si vous n’êtes pas un témoin.
Je me demande si tout le monde pourrait être aveuglé par rapport à leur dîner ; sachant rien de la barbarie derrière leur dîners tranquilles (par exemple, la famille, le soir, la table, qui mange de la viande présentée par maman, le monde tranquille est là les souvenirs des cris me reviennent, comme deux dimensions distincts)

Mais si ils pourraient être aussi naïfs, (ça veut dire quoi, qu’il y a toujours le sauvagerie derrière chaque moment de la paix ? Imaginez que les massacres historiques ont ouvert la voie pour mon petit moment les matins du café et du crossant.

Massacres historiques :

La Bataille de Changping vers -260
Ou avez-vous oubliez ? Voilà bon appetit.

Le Massacre de Delhi 1398


Au-delà des apparences
La lotte sans merci.
Moi, le pauvre idiot
« L’hideux vestige » de la sauvagerie primitive.
Je ne parle pas de l’injustice plus tôt que l’ignorance.
L’illusion consolatrice.
Ce n’est pas que la nature des choses sauf si la nature des choses est naturellement sauvage. Peut être oui, c’est ma chute permanente, depuis la naissance qui ne peut pas être arrêté.
Ce glissement sans cesse (perpétuelle) dans le néant qui renaît chaque matin comme un rappel du froid et du silence (je glisse)
Cette condamnation prononcée depuis ma naissance (quoi?) le glissement de la vie ?
Je demande trop ? NIETZSCHE : « 
L’événement monstrueux est encore en route et voyage ».. 

17 .08;17

COMMENT déchiffrer le secret de l’esprit ?
Je ne cesse pas de me remettre en question moi-même , mes méthodes de me connaître. Mais depuis toujours le secret m’échappait.
Peut être sera mieux de renoncer la responsabilité de mon esprit ainsi que l’autonomie de moi-même.
Après, je semble incapable de faire bouger ma vie dans une direction positive

(selon la poétique de Valéry)

BONNEFOY...a pansé que la poésie était ce qui lui permettrait de garder la mémoire de ces moments si bouleversants
je n’ai pas des tels moments vécus.

Un élément presque sacré,
un moment inaugural
je vis dans le temps de la finitude
Ce moment est le moment
de l’angoisse de me perdre
queleque part dans une vie déjà oubliée,
déjà vécue par la force
de la conscience.

L’angoisse que m’invite à l’accès
à ma vie intérieure
chaque rencontre
avec ma vie intérieure
est un infini.

Comment ?
jusqu’au moment
où je parte
et mes mots donc,
comment à limiter
les possibilités.

Il ne faut pas parler.
Oui, vous voyez ,
je ne suis pas grandi avec
confiance en les mots
que je choisis
les expériences des sentiments
où j’étais incapable
de me rattacher aux autres.

== == == ==

18;08.17

Une réalité dégagé de réalisme il est plutôt préoccupation (SYN – angoisse, souci, tourment) de ce que raconter veut dire.
Si quelqu’un me raconte quelque chose mais c’est jamais passé comme cela.
Presque personne me parle sauf si une passant me demande comment arriver à telle ou telle rue, ou si quelqu’un me demande l’heure. Il n’a pas donc un réel. Il y a une réalisme en fuite. Les restes de ce n’a jamais passé. Une réalité libératrice que j’assume à cause de la distance entre moi et les autres. Je suis devenu déconditionné sans une possibilité de guérison. Les pensées souterraines dictées par les actes obsessionnelles et égocentriques.

J’extrais ma pente naturelle
un monde du narcissisme du
solipsisme me confronte
Qui ne sait rien de mon sort ?

Je souffre trop dans
l’espoir d’une rencontre.

Personne me parle.

Le réel est donc une éclaircie
mortelle, les échos de la
réflexion forment d’allusions
des réminiscences.

Parfois je trouve abri
dans l’intention je répond
à mes préoccupations
et je me trouve imparfait,
troué, les mêmes expériences
que j’envisage m’engagent.

L’ombre de la vie attachée
à ma réalité au fond est
le silence, celui de la
poussière, silencieux et noir.

Voici j’exprime le lien
entre deux ombres torturées,
des enfers dont personne
nous délivrera. Personne
nous délivrera. Misérable,
je suis attachée aux deux
sans savoir s’il conviens de
me demander à laquelle et
quelle doit me humilier.
Quelle est la dévoration et quelle
est le fièvre, la folie et quelle
n’est pas elle-même, le même
qui est moi.

19.08.17

L’être et le sens sont institués par la parole, l’ordre d’une vérité. Je ne m’adresse pas avec confiance à autrui, au monde.
Le lien entre moi et la société est bien niable, mis en doute, contestable, les différents peuples et l’existence de moi, de certains autres ; notre valeur peut être déniée. Par qui ? Par n’importe qui. Personne me connaît. Ou, presque personne. Je parle de l’absence d’un lien entre moi et vous. Cette possibilité/probabilité est effrayante, bien sûr. Tout le monde reste indifférent. J’ai l’impression de temps en temps de vivre sous le signe de la finitude ; Le monde est la fleure vivante, l’un a dit à l’autre. Mais pour moi dans cette réalité transcendante, je cherche à atteindre la vie du stoic, d’éviter l’obstacle du bonheur.
Ha ! Plus de douce utopie - je veut insister même si un telle douceur n’a jamais existait, je l’avais déjà imaginé !
Je cherche à nettoyer l’âme ; le débarras de l’esprit.
Je serai plus troublé par mon malheur. Un jour. Pour l’instant j’écoute la conversation entre Maurice et Jean-Patrick.

MAURICE : Il ne parle pas de l’impuissance de la langue de la raison. A regard de Jean-Patrick, il préfère révéler la vacuité présent dans des échafaudages (SYN) branlants (SYN) > présent dans des constructions faibles...des plaints quotidiens de Maurice concernant son impuissance face au monde.

La raison n’est plus l’exception qui s’en branle déjà, qui ne donne pas d’importance à son thèse centrale de la vie. Car après tout, peut importe cette incapacité de trouver la vérité. Plus importante Jean-Patrick, d’être dans la recherche de la vérité.
Mais vraiment, Maurice ? Quelle vérité cherches toi ?
Je trouve souvent la vérité dans le profondeurs nocturnes ou peut-être dans la recherche elle même.
Donc la recherche de la vérité est la vérité.
Maurice hausse les épaules.
Et pourquoi pas ?
Pense bien à la motive d’imaginer, Maurice, que tu pourrais trouver la vérité , disons, dans la peur.
Ce n’est pas LA vérité, c’est UNE vérité, nuance.

La réalité est un critère de vérité. C’est donnée. Mais en même temps il s’agit d’une spirale. La vérité existe réellement mais comme une conviction intime qui est conforme à la réalité. La érité est la grande illusion que vous n’arrivez pas à décrypter.
C’est la foi.
La chose dite est simplement la chose devenue commune. Ce mirage que je vois pour la première fois, ici maintenant je prends pour une réalité. Au café, par exemple, la réalité de l’existence de MAURICE, son repos et son mouvement, est vraie. Mais cette vérité, qu’il existe, n’est pas opposée à une autre vérité. Oui, il existe, mais peut-être comme un cercle carré.

== == ==

20.08.17

L’obsolescence – J’ai peur de la modernité, les accidents de la modernité, de la désintégration du monde.
Un action qui détruit l’intégralité de ma confiance en moi.
Les immenses forêts de l’âme, l’autorité centrale dans l’organisation de moi-même.
Moi, l’atome, à la fois fasciné et terrifié.
Je cherche une cohésion intime afin d’éviter la désintégration de ma personnalité.

MAURICE parle souvent d’une telle désintégration depuis qu’il est en couple. Sa copine ou sa femme, je ne sais pas laquelle, selon lui, a toutes les qualités d’une psychopathique. Il raconte comme elle adore qu’on lui revient sans cesse sur les mêmes choses ; Agathe s’appelle. Quelles choses ? Son regard est toujours tourné vers l’intérieure d’elle même. Elle se plaint que que sa vie est brisée (COMMENT? À cause de Maurice, peut-être. Comment les deux se sont rencontrés ? Je dois admettre que je me demande aussi comment une fille pourrait être attiré par Maurice. Je ne parle pas de son visage mes je parle de sa personnalité désagréable, sa manière de vivre...Qui avait pu manqué de remarquer qui est Maurice et comment on le trouverait, je ne sais pas, un homme avec qui on pourrait tomber amoureux ? Oui, je sais, je passe presque tous les jours ici, écoutant ses conversations avec JEAN PATRICK. Mais je contrôle quand et pour combien de temps. J’ai l’impression qu cette Agathe cohabite avec MAURICE. Je ne peux pas imaginer un tel sentiment quand je pense à Maurice. Mais voilà, Maurice continue…)

Elle parle toujours de son passé et du fait qu’elle est toujours triste (Maurice ne précise pas à cause de quoi Agathe est triste…) Elle lui demande comment elle est arrivée avec lui, avec cette vie cauchemardesque.

« C’est la cœur de la modernité je lui ai dit . »Maurice ricane. « Elle est à côté de ses pompes, franchement. ». Une ombre sombre croisse son visage. Il allume sa cigarette. « Elle fait toujours les mauvais choix. En faite, elle ne fait que me rebaisser. »

JEAN PATRICK : « Il y a une contradiction entre ton état actuel et celui que tu souhaites évidemment. Tu t’écoutes ? Tu repasses aussi les mêmes scènes. Les émotions prédominaient sur l’intelligence. Ta vie est vide et improductive, Maurice, et pourrait contribuer à l’augmentation des symptômes dépressifs. »

« Mais c’est elle que ne fait pas la distinction entre le réel et l’imaginaire ! »

« Tu désengages face à tes problèmes. Certes, tu aimes beaucoup te plaindre. Mais se plaindre n’est pas un comportement proactif. Il est plutôt une action d’auto-sabotage. »

Pour Maurice l’argumentation de Jean-Patrick s’agit d’un incapacité à comprendre la contradiction entre deux propositions, qu’il a raison et Agathe a tort.

Je vous demande pourquoi Maurice ne s’engage pas dans une réflexion adaptée ? Ou pourquoi moi je ne m’engage pas non plus ? Pourquoi je suis convaincu, comme Maurice, que je ne peux pas contrôler ce qui arrive ? Pourquoi nous deux avons des croyances d’impuissance, de victime ?

Vous me dîtes qu’une telle croyance est provoquée par un élément marqueur. Pour moi, le fait que je suis grandi comme orphelin générait d’intenses émotions négatives conduisant à l’incertitude. En faite, l’incertitude me rend confus et c’est cette même incertitude qui engendre la désintégration dont je viens de parler.

Je cherche une autre autorité sous laquelle me placer. Pour Maurice peut-être cette autorité se représente Jean-Patrick.

Vous me dîtes que la désintégration ou la prolongation de la désintégration conduit le plus souvent à des tendances suicidaires ou à la psychose. Voilà comme j’ai évolué jusqu’à ce moment-là, dans ce café. Mais cela n’est pas ma vie. Je suis ici pour m’informer. Les conversations entre Maurice et Jean-Patrick ne seulement m’informent mais me donnent l’impression de vivre. Je vous explique tout cela pour vous donner une idée comment et pourquoi.

21.08.17

Je commence avec la fin :




Où est l’homme qui n’est pas ?

Le manque de quoi ? De la foi ? Le silence de l’acte de rester seul ? La destruction du connu en même temps que la découverte et donc la destruction de l’inconnu ? La nuit où je me perds et je me retrouve . Le rêve ce n’est pas moi qui poursuis le rêve mais le rêve qui me poursuit, le rêve que me hante, qui me honte, le rêve qui ne me permet pas de me reposer. L’invisible du cœur. Le vide insatiable, le trou noir de soi. L’effacement de la vérité qui n’a jamais existé. Le blanc ; les pensées toujours inconnues, l’immaturité de l’avenir. La mort est blanche et la vie est noire. L’ombre qui m’appelle. L’inconnu est seulement la paresse. Le miroir n’est qu’une perception, une mesure de soi contre soi- même. La limite qui semble se rejoindre, partout.

== == ==

A quel moment commence l’avenir ?

Stig DAGERMAN : «En effet, lorsque mon désespoir me dit. Perds confiance, car chaque jour n’est qu’une trêve entre deux nuits, la fausse consolation me crie. Espère, car chaque nuit n’est qu’une trêve entre deux jours. Diviser la lumière par l’obscurité. C’est un voyage imprévisible entre deux lieux qui n’existent pas.
Les fausses consolations, qui ne font qu’accroître mon impuissance et rendre plus profond mon désespoir, et les vraies, qui me mènent vers une libération temporaire.

JSTIJL : Je crois qu’il est trop tôt pour conclure que cet arc a une destination définitive. Il semble que nous nous déplaçons dans deux directions simultanément. En avant, comme en cours, et en arrière, comme dans la répétition de fautes familières. Il semble que nos progrès exacerbent ces régressions.

ON ne peut déterminer en même temps le lieu et la vitesse d’une particule
le besoin d’explorer ce non-lieu

Quelle intensité survit l’homme qui n’est pas 
lui qui unit lui-même et des autres,
l’autrui,
cet homme est la vie des autres
c’est le vide derrière moi,
les cendres d’exister qui vibrent des absents.
Je suis susceptible d’être effacé
je suis régénéré des autres qui n’exitistent plus.

j’écris pour me révéler et pour me réveiller
diffraction
dispersion
déviation
je demeure à l’antérieur de moi,
l’éphémère et l’éternel

la catastrophe, l’événement brutal
qui bouleverse (CHAPITRE ELLE l’intérieur de la catastrophe c’est lui avant et elle après)
Elle est mon miroir réducteur
malgré les différentes intensités de lumière
un tel contraste ; elle et moi,
nous nous donnons
elle me donne une personnalité plus sombre et moi donc lui donne l’intensité de la lumière
Elle devient, j’accentue en elle ses parties brillantes ;
un assombrissement supplémentaire à moi, déjà assez sombre
l’intérieur vers l’extérieur ou l’extérieur vers l’intérieur de moi ?

Je vais au bout d’une chose. Quelle chose ? Au bout de la totalité
au bout de l’infini où je deviens mesuré
où il n’y a rien
où j’ai jamais existé
le triste connaissance de l’incertitude.

Je veux trouver les choses perdues dorénavant moi.