Malone
Meurt, Beckett
8.8.17
« Il
avait des autres enfants ailleurs, des homes des femmes solidement
engoncés dans la vie , n’espérant rien, ni d’eux mêmes ni des
autres. Engoncé : Être
pris tout entier, sans pouvoir s'en dégager.Engoncé
dans ses recherches, il passait du laboratoire à l'amphithéâtre et
de l'amphithéâtre au laboratoire (Borel, Champavert,1833,
p. 72 // envelopper
ou gêner
« Être
à ce point addict (ou autre chose) n’empêche, je n’apprécie
pas. Je ne suis pas fier (syn) // QQC m’n fait prendre conscience.
// J’ai tenu. C’est vrai que c’était tendu ; je suis
allée à la piscine, j’ai mis tous mes impôts à jour, j’ai
fumé l’herbe, j’ai mangé un demi-rôti avec un kilo de purée. »
(LA TOILE)
« J’aurai
tenté de faire des trucs In Real Life. On retrouve l’odorat,
quand on arrête de fumer, il paraît. »
RAYONNER
de bonheur / émettre des rayons lumineux, briller, les lumières
rayonnaient
pures
et immobiles
se
propoger par rayonnement
La
condensation de la vapeur est accompagnée d’un dégagement de
chaleur.
Je
continue à surveiller le rideau de pluie
la
diffusion de la vapeur d’eau travers des parais dépend de l’écart
de température.
L’infiltrations
de l’eau de pluie
Au
bas de la rue, la pluie rebondissait
sur
toutes les surface
AFFOLER
pousser
vers la côté, faire échouer. Malgré tous mes efforts les vents
et la pluie m’ont affalé beaucoup plus eu j’ai voulu. (SLEEPY
TIME IN THE METRO)
Le
cabotinage, jeu prétentieux d’acteur sans talent.
Quelles
règles ?
Je
suis devenu brusquement en faute sans savoir pourquoi.
9.8.17
pièces
Anne Dufourmantelle Essai sur la Puissance de la Douceur (mash up)
« De
l’autre côté, du vide
le
passage de la vie
il
faut reconnaître une intelligence
le
rapport au monde
sa
violence et sa peur
touchez
la tendresse, oui.
C’est
une danse de la liberté
La
douceur de la pluie contemple
l’essence
singulière
voila,
la respiration
le
plaisir ne changera la vie
le
Moi reste fragmenté
les
yeux fermés
à
l’infini, la vide
**
J’ai
cherché des visages
j’ai
cherché un ordre dans le désordre.
**
Imaginé
en part de Patrick WERLY L’avenir du divin et Y Bonnefoy
Que
faire ? (ou qui suis-je?) Il faut savoir e que vous voudriez
faire plus que qui vous êtes. Savoir ce que vous voudriez « faire »
c’est ce qui vous êtes. La voie que je veux suivre, pour quoi
faire ? Prendre une décision est un changement violent du
quotidien. Je mets en jeu une existence sans trop calculer. Les 5
grands choix de ma vie ; (je n’ai pas choisi d’être
orphelin mais après) :
1
l’armée service militaire Algérie
2
quitter ce service après x ans
3
démanger à Paris en lieu de rester quelque part, autre part, soit
France, soit Algérie soit...il faut imaginer où. Mais j’ai rien
imaginé. Je suis juste rentré à Paris et cherché un boulot
4
travailler à l’abattoir
5
hospitalisation
il y
aura un autre chemin et les autres choix important à venir mais
lesquelles ? Amour ? Se suicider ? Continuer ?
Chercher un autre boulot ?
Mais
après rester seul et perdu n’était ni calculé ni planifié.
Aucune conversion de la vie ordinaire. Je cherche l’unité de
cette force de croire (en quoi ? Moi-même?) Comment suis je
devenu moi-même, l’orphelinat ? Et je n’ai toujours pas
l’intention de l’espoir ni du présent ni de l’avenir.
Il
n’a pas d’un mouvement dans la conscience. Mon nom Michel sera
toujours transcendante (SYN) par rapport à mon prénom. « Qui
est comme Dieu » , ce Michel. Ha. Kierkegaard a dit que ce
mouvement de reprise, de répétition et il parlait du saut, d’un
stade de l’existence »
Le
mouvement de reprise, le divin est pour ce qui va venir. Deviner
non, n’existe pas ;
DIVIN
Une
punition c’est la vie qui est inspirée par dieu ?
La
vie plus transparente, plus proche à quoi ? L’être
fragmenté, celle de tous les jours, vécue dans des situations que
j’imagine sont réelles. Je lui imagine ou perçois, si je prends
connaissance de la couleur de la vie ; chaque chose définie par
sa couleur...Vanité et nihilisme comment ensemble ?
11.08.2017
de
Malone Meurt, Beckett, bref, changé pour le roman
« Monde
mort, sans eau, sans air. C’est ça, tes souvenirs. Et nuits de
trois cents heures (une nuit qui dure trois semaine, je dis). Plus
chère des clartés (blafarde) (Pâle,
sans éclat, souvent désagréable à la vue., grêlée, moins fate
des clartés »
décrire
les nuits pour lui même sans dormir (très
peu)
Un
profondeur abyssale
la
catastrophe nihiliste
le
crépuscule avec les promesses d’une aurore (SYN :
commencement, seuil, aube, début)
la
bestialisation de moi, parmi les bêtes, anihilé
Je
ne dors plus
l’abattoir
et ses souvenirs quotidiens
le
monde incurablement débile
Je
mange plus de la viande. Je mange du pain, du poulet rôti (dont le
massacre je ne suis pas témoin)t et je mange (triomphant ou
triomphalement (de), la fête ma médiocrité).
La
mélancolie et les désespoirs, les deux murs qui me bloquent comme
le mur qui casse l’allemagne en deux, le couleur et le banc et le
noir (l’Est)
Mais
je n’ai pas perdu du sens
à
l’extérieur, personne peut me voir et c’est pour cela que je
parle très peu.
L’avènement
de l’universelle absurdité ne doit alors pas être naïvement pris
pour le découverte d’une caractéristique intrinsèque du réel,
mais compris comme ruine du sens qui jusqu’à là, dominait.
C’est
à la fin, la débâcle (ruine, chute...Retournement
de situation entraînant un effondrement, un désarroi total. (Être)
en débâcle)
”
du sens
effondrement
(SYN° inévitable irrésistible ). Tout le monde fait du sens.
Le
massacre des bêtes pourrait faire du sens si vous n’êtes pas un
témoin.
Je
me demande si tout le monde pourrait être aveuglé par rapport à
leur dîner ; sachant rien de la barbarie derrière leur dîners
tranquilles (par exemple, la famille, le soir, la table, qui mange de
la viande présentée par maman, le monde tranquille est là les
souvenirs des cris me reviennent, comme deux dimensions distincts)
Mais
si ils pourraient être aussi naïfs, (ça veut dire quoi, qu’il y
a toujours le
sauvagerie derrière chaque moment de la paix ?
Imaginez que les massacres historiques ont ouvert la voie pour mon
petit moment les matins du café et du crossant.
Massacres
historiques :
La
Bataille de Changping vers -260
Ou
avez-vous oubliez ? Voilà bon appetit.
Le
Massacre de Delhi 1398
Au-delà
des apparences
La
lotte sans merci.
Moi,
le pauvre idiot
« L’hideux
vestige » de la sauvagerie primitive.
Je
ne parle pas de l’injustice plus tôt que l’ignorance.
L’illusion
consolatrice.
Ce
n’est pas que la nature des choses sauf si la nature des choses est
naturellement sauvage. Peut être oui, c’est ma chute permanente,
depuis la naissance qui ne peut pas être arrêté.
Ce
glissement sans cesse (perpétuelle) dans le néant qui renaît
chaque matin comme un rappel du froid et du silence (je glisse)
Cette
condamnation prononcée depuis ma naissance (quoi?) le glissement de
la vie ?
Je
demande trop ? NIETZSCHE : «
L’événement
monstrueux est encore en route et voyage »..
17
.08;17
COMMENT
déchiffrer le secret de l’esprit ?
Je
ne cesse pas de me remettre en question moi-même , mes méthodes de
me connaître. Mais depuis toujours le secret m’échappait.
Peut
être sera mieux de renoncer la responsabilité de mon esprit ainsi
que l’autonomie de moi-même.
Après,
je semble incapable de faire bouger ma vie dans une direction
positive
(selon
la poétique de Valéry)
BONNEFOY...a
pansé que la poésie était ce qui lui permettrait de garder la
mémoire de ces moments si bouleversants
je
n’ai pas des tels moments vécus.
Un
élément presque sacré,
un
moment inaugural
je
vis dans le temps de la finitude
Ce
moment est le moment
de
l’angoisse de me perdre
queleque
part dans une vie déjà oubliée,
déjà
vécue par la force
de
la conscience.
L’angoisse
que m’invite à l’accès
à
ma vie intérieure
chaque
rencontre
avec
ma vie intérieure
est
un infini.
Comment ?
jusqu’au
moment
où
je parte
et
mes mots donc,
comment
à limiter
les
possibilités.
Il
ne faut pas parler.
Oui,
vous voyez ,
je
ne suis pas grandi avec
confiance
en les mots
que
je choisis
les
expériences des sentiments
où
j’étais incapable
de
me rattacher aux autres.
==
== == ==
18;08.17
Une
réalité dégagé de réalisme il est plutôt préoccupation (SYN –
angoisse, souci, tourment) de ce que raconter veut dire.
Si
quelqu’un me raconte quelque chose mais c’est jamais passé comme
cela.
Presque
personne me parle sauf si une passant me demande comment arriver à
telle ou telle rue, ou si quelqu’un me demande l’heure. Il n’a
pas donc un réel. Il y a une réalisme en fuite. Les restes de ce
n’a jamais passé. Une réalité libératrice que j’assume à
cause de la distance entre moi et les autres. Je suis devenu
déconditionné sans une possibilité de guérison. Les pensées
souterraines dictées par les actes obsessionnelles et égocentriques.
J’extrais
ma pente naturelle
un
monde du narcissisme du
solipsisme
me confronte
Qui
ne sait rien de mon sort ?
Je
souffre trop dans
l’espoir
d’une rencontre.
Personne
me parle.
Le
réel est donc une éclaircie
mortelle,
les échos de la
réflexion
forment d’allusions
des
réminiscences.
Parfois
je trouve abri
dans
l’intention je répond
à
mes préoccupations
et
je me trouve imparfait,
troué,
les mêmes expériences
que
j’envisage m’engagent.
L’ombre
de la vie attachée
à
ma réalité au fond est
le
silence, celui de la
poussière,
silencieux et noir.
Voici
j’exprime le lien
entre
deux ombres torturées,
des
enfers dont personne
nous
délivrera. Personne
nous
délivrera. Misérable,
je
suis attachée aux deux
sans
savoir s’il conviens de
me
demander à laquelle et
quelle
doit me humilier.
Quelle
est la dévoration et quelle
est
le fièvre, la folie et quelle
n’est
pas elle-même, le même
qui
est moi.
19.08.17
L’être
et le sens sont institués par la parole, l’ordre d’une vérité.
Je ne m’adresse pas avec confiance à autrui, au monde.
Le
lien entre moi et la société est bien niable, mis en doute,
contestable, les différents peuples et l’existence de moi, de
certains autres ; notre valeur peut être déniée. Par qui ?
Par n’importe qui. Personne me connaît. Ou, presque personne.
Je parle de l’absence d’un lien entre moi et vous. Cette
possibilité/probabilité est effrayante, bien sûr. Tout le monde
reste indifférent. J’ai l’impression de temps en temps de vivre
sous le signe de la finitude ; Le monde est la fleure vivante,
l’un a dit à l’autre. Mais pour moi dans cette réalité
transcendante, je cherche à atteindre la vie du stoic, d’éviter
l’obstacle du bonheur.
Ha !
Plus de douce utopie - je veut insister même si un telle douceur
n’a jamais existait, je l’avais déjà imaginé !
Je
cherche à nettoyer l’âme ; le débarras de l’esprit.
Je
serai plus troublé par mon malheur. Un jour. Pour l’instant
j’écoute la conversation entre Maurice et Jean-Patrick.
MAURICE :
Il ne parle pas de l’impuissance de la langue de la raison. A
regard de Jean-Patrick, il préfère révéler la vacuité présent
dans des échafaudages (SYN) branlants (SYN) > présent dans des
constructions faibles...des plaints quotidiens de Maurice concernant
son impuissance face au monde.
La
raison n’est plus l’exception qui s’en branle déjà, qui ne
donne pas d’importance à son thèse centrale de la vie. Car après
tout, peut importe cette incapacité de trouver la vérité. Plus
importante Jean-Patrick, d’être dans la recherche de la vérité.
Mais
vraiment, Maurice ? Quelle vérité cherches toi ?
Je
trouve souvent la vérité dans le profondeurs nocturnes ou peut-être
dans la recherche elle même.
Donc
la recherche de la vérité est la vérité.
Maurice
hausse les épaules.
Et
pourquoi pas ?
Pense
bien à la motive d’imaginer, Maurice, que tu pourrais trouver la
vérité , disons, dans la peur.
Ce
n’est pas LA vérité, c’est UNE vérité, nuance.
La
réalité est un critère de vérité. C’est donnée. Mais en
même temps il s’agit d’une spirale. La vérité existe
réellement mais comme une conviction intime qui est conforme à la
réalité. La érité est la grande illusion que vous n’arrivez
pas à décrypter.
C’est
la foi.
La
chose dite est simplement la chose devenue commune. Ce mirage que je
vois pour la première fois, ici maintenant je prends pour une
réalité. Au café, par exemple, la réalité de l’existence de
MAURICE, son repos et son mouvement, est vraie. Mais cette vérité,
qu’il existe, n’est pas opposée à une autre vérité. Oui, il
existe, mais peut-être comme un cercle carré.
==
== ==
20.08.17
L’obsolescence
– J’ai peur de la modernité, les accidents de la modernité,
de la désintégration du monde.
Un
action qui détruit l’intégralité de ma confiance en moi.
Les
immenses forêts de l’âme, l’autorité centrale dans
l’organisation de moi-même.
Moi,
l’atome, à la fois fasciné et terrifié.
Je
cherche une cohésion intime afin d’éviter la désintégration de
ma personnalité.
MAURICE
parle souvent d’une telle désintégration depuis qu’il est en
couple. Sa copine ou sa femme, je ne sais pas laquelle, selon lui, a
toutes les qualités d’une psychopathique. Il raconte comme elle
adore qu’on lui revient sans cesse sur les mêmes choses ;
Agathe s’appelle. Quelles choses ? Son regard est toujours
tourné vers l’intérieure d’elle même. Elle se plaint que que
sa vie est brisée (COMMENT? À cause de Maurice, peut-être.
Comment les deux se sont rencontrés ? Je dois admettre que je
me demande aussi comment une fille pourrait être attiré par
Maurice. Je ne parle pas de son visage mes je parle de sa
personnalité désagréable, sa manière de vivre...Qui avait pu
manqué de remarquer qui est Maurice et comment on le trouverait, je
ne sais pas, un homme avec qui on pourrait tomber amoureux ?
Oui, je sais, je passe presque tous les jours ici, écoutant ses
conversations avec JEAN PATRICK. Mais je contrôle quand et pour
combien de temps. J’ai l’impression qu cette Agathe cohabite
avec MAURICE. Je ne peux pas imaginer un tel sentiment quand je
pense à Maurice. Mais voilà, Maurice continue…)
Elle
parle toujours de son passé et du fait qu’elle est toujours triste
(Maurice ne précise pas à cause de quoi Agathe est triste…) Elle
lui demande comment elle est arrivée avec lui, avec cette vie
cauchemardesque.
« C’est
la cœur de la modernité je lui ai dit . »Maurice ricane.
« Elle est à côté de ses pompes, franchement. ». Une
ombre sombre croisse son visage. Il allume sa cigarette. « Elle
fait toujours les mauvais choix. En faite, elle ne fait que me
rebaisser. »
JEAN
PATRICK : « Il y a une contradiction entre ton état
actuel et celui que tu souhaites évidemment. Tu t’écoutes ?
Tu repasses aussi les mêmes scènes. Les émotions prédominaient
sur l’intelligence. Ta vie est vide et improductive, Maurice, et
pourrait contribuer à l’augmentation des symptômes dépressifs. »
« Mais
c’est elle que ne fait pas la distinction entre le réel et
l’imaginaire ! »
« Tu
désengages face à tes problèmes. Certes, tu aimes beaucoup te
plaindre. Mais se plaindre n’est pas un comportement proactif. Il
est plutôt une action d’auto-sabotage. »
Pour
Maurice l’argumentation de Jean-Patrick s’agit d’un incapacité
à comprendre la contradiction entre deux propositions, qu’il a
raison et Agathe a tort.
Je
vous demande pourquoi Maurice ne s’engage pas dans une réflexion
adaptée ? Ou pourquoi moi je ne m’engage pas non plus ?
Pourquoi je suis convaincu, comme Maurice, que je ne peux pas
contrôler ce qui arrive ? Pourquoi nous deux avons des
croyances d’impuissance, de victime ?
Vous
me dîtes qu’une telle croyance est provoquée par un élément
marqueur. Pour moi, le fait que je suis grandi comme orphelin
générait d’intenses émotions négatives conduisant à
l’incertitude. En faite, l’incertitude me rend confus et c’est
cette même incertitude qui engendre la désintégration dont je
viens de parler.
Je
cherche une autre autorité sous laquelle me placer. Pour Maurice
peut-être cette autorité se représente Jean-Patrick.
Vous
me dîtes que la désintégration ou la prolongation de la
désintégration conduit le plus souvent à des tendances suicidaires
ou à la psychose. Voilà comme j’ai évolué jusqu’à ce
moment-là, dans ce café. Mais cela n’est pas ma vie. Je suis
ici pour m’informer. Les conversations entre Maurice et
Jean-Patrick ne seulement m’informent mais me donnent l’impression
de vivre. Je vous explique tout cela pour vous donner une idée
comment et pourquoi.
21.08.17
Je
commence avec la fin :
Où
est l’homme qui n’est pas ?
Le
manque de quoi ? De la foi ? Le silence de l’acte de
rester seul ? La destruction du connu en même temps que la
découverte et donc la destruction de l’inconnu ? La nuit où
je me perds et je me retrouve . Le rêve ce n’est pas moi qui
poursuis le rêve mais le rêve qui me poursuit, le rêve que me
hante, qui me honte, le rêve qui ne me permet pas de me reposer.
L’invisible du cœur. Le vide insatiable, le trou noir de soi.
L’effacement de la vérité qui n’a jamais existé. Le blanc ;
les pensées toujours inconnues, l’immaturité de l’avenir. La
mort est blanche et la vie est noire. L’ombre qui m’appelle.
L’inconnu est seulement la paresse. Le miroir n’est qu’une
perception, une mesure de soi contre soi- même. La limite qui
semble se rejoindre, partout.
==
== ==
A
quel moment commence l’avenir ?
Stig
DAGERMAN : «En effet, lorsque mon désespoir me dit. Perds
confiance, car chaque jour n’est qu’une trêve entre deux nuits,
la fausse consolation me crie. Espère, car chaque nuit n’est
qu’une trêve entre deux jours. Diviser la lumière par
l’obscurité. C’est un voyage imprévisible entre deux lieux
qui n’existent pas.
Les
fausses consolations, qui ne font qu’accroître mon impuissance et
rendre plus profond mon désespoir, et les vraies, qui me mènent
vers une libération temporaire.
JSTIJL :
Je crois qu’il est trop tôt pour conclure que cet arc a une
destination définitive. Il semble que nous nous déplaçons dans
deux directions simultanément. En avant, comme en cours, et en
arrière, comme dans la répétition de fautes familières. Il
semble que nos progrès exacerbent ces régressions.
ON
ne peut déterminer en même temps le lieu et la vitesse d’une
particule
le
besoin d’explorer ce non-lieu
Quelle
intensité survit l’homme qui n’est pas
lui
qui unit lui-même et des autres,
l’autrui,
cet
homme est la vie des autres
c’est
le vide derrière moi,
les
cendres d’exister qui vibrent des absents.
Je
suis susceptible d’être effacé
je
suis régénéré des autres qui n’exitistent plus.
j’écris
pour me révéler et pour me réveiller
diffraction
dispersion
déviation
je
demeure à l’antérieur de moi,
l’éphémère
et l’éternel
la
catastrophe, l’événement brutal
qui
bouleverse (CHAPITRE ELLE l’intérieur de la catastrophe c’est
lui avant et elle après)
Elle
est mon miroir réducteur
malgré
les différentes intensités de lumière
un
tel contraste ; elle et moi,
nous
nous donnons
elle
me donne une personnalité plus sombre et moi donc lui donne
l’intensité de la lumière
Elle
devient, j’accentue en elle ses parties brillantes ;
un
assombrissement supplémentaire à moi, déjà assez sombre
l’intérieur
vers l’extérieur ou l’extérieur vers l’intérieur de moi ?
Je
vais au bout d’une chose. Quelle chose ? Au bout de la
totalité
au
bout de l’infini où je deviens mesuré
où
il n’y a rien
où
j’ai jamais existé
le
triste connaissance de l’incertitude.
Je
veux trouver les choses perdues dorénavant moi.
Malone
Meurt, Beckett
8.8.17
« Il
avait des autres enfants ailleurs, des homes des femmes solidement
engoncés dans la vie , n’espérant rien, ni d’eux mêmes ni des
autres. Engoncé : Être
pris tout entier, sans pouvoir s'en dégager.Engoncé
dans ses recherches, il passait du laboratoire à l'amphithéâtre et
de l'amphithéâtre au laboratoire (Borel, Champavert,1833,
p. 72 // envelopper
ou gêner
« Être
à ce point addict (ou autre chose) n’empêche, je n’apprécie
pas. Je ne suis pas fier (syn) // QQC m’n fait prendre conscience.
// J’ai tenu. C’est vrai que c’était tendu ; je suis
allée à la piscine, j’ai mis tous mes impôts à jour, j’ai
fumé l’herbe, j’ai mangé un demi-rôti avec un kilo de purée. »
(LA TOILE)
« J’aurai
tenté de faire des trucs In Real Life. On retrouve l’odorat,
quand on arrête de fumer, il paraît. »
RAYONNER
de bonheur / émettre des rayons lumineux, briller, les lumières
rayonnaient
pures
et immobiles
se
propoger par rayonnement
La
condensation de la vapeur est accompagnée d’un dégagement de
chaleur.
Je
continue à surveiller le rideau de pluie
la
diffusion de la vapeur d’eau travers des parais dépend de l’écart
de température.
L’infiltrations
de l’eau de pluie
Au
bas de la rue, la pluie rebondissait
sur
toutes les surface
AFFOLER
pousser
vers la côté, faire échouer. Malgré tous mes efforts les vents
et la pluie m’ont affalé beaucoup plus eu j’ai voulu. (SLEEPY
TIME IN THE METRO)
Le
cabotinage, jeu prétentieux d’acteur sans talent.
Quelles
règles ?
Je
suis devenu brusquement en faute sans savoir pourquoi.
9.8.17
pièces
Anne Dufourmantelle Essai sur la Puissance de la Douceur (mash up)
« De
l’autre côté, du vide
le
passage de la vie
il
faut reconnaître une intelligence
le
rapport au monde
sa
violence et sa peur
touchez
la tendresse, oui.
C’est
une danse de la liberté
La
douceur de la pluie contemple
l’essence
singulière
voila,
la respiration
le
plaisir ne changera la vie
le
Moi reste fragmenté
les
yeux fermés
à
l’infini, la vide
**
J’ai
cherché des visages
j’ai
cherché un ordre dans le désordre.
**
Imaginé
en part de Patrick WERLY L’avenir du divin et Y Bonnefoy
Que
faire ? (ou qui suis-je?) Il faut savoir e que vous voudriez
faire plus que qui vous êtes. Savoir ce que vous voudriez « faire »
c’est ce qui vous êtes. La voie que je veux suivre, pour quoi
faire ? Prendre une décision est un changement violent du
quotidien. Je mets en jeu une existence sans trop calculer. Les 5
grands choix de ma vie ; (je n’ai pas choisi d’être
orphelin mais après) :
1
l’armée service militaire Algérie
2
quitter ce service après x ans
3
démanger à Paris en lieu de rester quelque part, autre part, soit
France, soit Algérie soit...il faut imaginer où. Mais j’ai rien
imaginé. Je suis juste rentré à Paris et cherché un boulot
4
travailler à l’abattoir
5
hospitalisation
il y
aura un autre chemin et les autres choix important à venir mais
lesquelles ? Amour ? Se suicider ? Continuer ?
Chercher un autre boulot ?
Mais
après rester seul et perdu n’était ni calculé ni planifié.
Aucune conversion de la vie ordinaire. Je cherche l’unité de
cette force de croire (en quoi ? Moi-même?) Comment suis je
devenu moi-même, l’orphelinat ? Et je n’ai toujours pas
l’intention de l’espoir ni du présent ni de l’avenir.
Il
n’a pas d’un mouvement dans la conscience. Mon nom Michel sera
toujours transcendante (SYN) par rapport à mon prénom. « Qui
est comme Dieu » , ce Michel. Ha. Kierkegaard a dit que ce
mouvement de reprise, de répétition et il parlait du saut, d’un
stade de l’existence »
Le
mouvement de reprise, le divin est pour ce qui va venir. Deviner
non, n’existe pas ;
DIVIN
Une
punition c’est la vie qui est inspirée par dieu ?
La
vie plus transparente, plus proche à quoi ? L’être
fragmenté, celle de tous les jours, vécue dans des situations que
j’imagine sont réelles. Je lui imagine ou perçois, si je prends
connaissance de la couleur de la vie ; chaque chose définie par
sa couleur...Vanité et nihilisme comment ensemble ?
11.08.2017
de
Malone Meurt, Beckett, bref, changé pour le roman
« Monde
mort, sans eau, sans air. C’est ça, tes souvenirs. Et nuits de
trois cents heures (une nuit qui dure trois semaine, je dis). Plus
chère des clartés (blafarde) (Pâle,
sans éclat, souvent désagréable à la vue., grêlée, moins fate
des clartés »
décrire
les nuits pour lui même sans dormir (très
peu)
Un
profondeur abyssale
la
catastrophe nihiliste
le
crépuscule avec les promesses d’une aurore (SYN :
commencement, seuil, aube, début)
la
bestialisation de moi, parmi les bêtes, anihilé
Je
ne dors plus
l’abattoir
et ses souvenirs quotidiens
le
monde incurablement débile
Je
mange plus de la viande. Je mange du pain, du poulet rôti (dont le
massacre je ne suis pas témoin)t et je mange (triomphant ou
triomphalement (de), la fête ma médiocrité).
La
mélancolie et les désespoirs, les deux murs qui me bloquent comme
le mur qui casse l’allemagne en deux, le couleur et le banc et le
noir (l’Est)
Mais
je n’ai pas perdu du sens
à
l’extérieur, personne peut me voir et c’est pour cela que je
parle très peu.
L’avènement
de l’universelle absurdité ne doit alors pas être naïvement pris
pour le découverte d’une caractéristique intrinsèque du réel,
mais compris comme ruine du sens qui jusqu’à là, dominait.
C’est
à la fin, la débâcle (ruine, chute...Retournement
de situation entraînant un effondrement, un désarroi total. (Être)
en débâcle)
”
du sens
effondrement
(SYN° inévitable irrésistible ). Tout le monde fait du sens.
Le
massacre des bêtes pourrait faire du sens si vous n’êtes pas un
témoin.
Je
me demande si tout le monde pourrait être aveuglé par rapport à
leur dîner ; sachant rien de la barbarie derrière leur dîners
tranquilles (par exemple, la famille, le soir, la table, qui mange de
la viande présentée par maman, le monde tranquille est là les
souvenirs des cris me reviennent, comme deux dimensions distincts)
Mais
si ils pourraient être aussi naïfs, (ça veut dire quoi, qu’il y
a toujours le
sauvagerie derrière chaque moment de la paix ?
Imaginez que les massacres historiques ont ouvert la voie pour mon
petit moment les matins du café et du crossant.
Massacres
historiques :
La
Bataille de Changping vers -260
Ou
avez-vous oubliez ? Voilà bon appetit.
Le
Massacre de Delhi 1398
Au-delà
des apparences
La
lotte sans merci.
Moi,
le pauvre idiot
« L’hideux
vestige » de la sauvagerie primitive.
Je
ne parle pas de l’injustice plus tôt que l’ignorance.
L’illusion
consolatrice.
Ce
n’est pas que la nature des choses sauf si la nature des choses est
naturellement sauvage. Peut être oui, c’est ma chute permanente,
depuis la naissance qui ne peut pas être arrêté.
Ce
glissement sans cesse (perpétuelle) dans le néant qui renaît
chaque matin comme un rappel du froid et du silence (je glisse)
Cette
condamnation prononcée depuis ma naissance (quoi?) le glissement de
la vie ?
Je
demande trop ? NIETZSCHE : «
L’événement
monstrueux est encore en route et voyage »..
17
.08;17
COMMENT
déchiffrer le secret de l’esprit ?
Je
ne cesse pas de me remettre en question moi-même , mes méthodes de
me connaître. Mais depuis toujours le secret m’échappait.
Peut
être sera mieux de renoncer la responsabilité de mon esprit ainsi
que l’autonomie de moi-même.
Après,
je semble incapable de faire bouger ma vie dans une direction
positive
(selon
la poétique de Valéry)
BONNEFOY...a
pansé que la poésie était ce qui lui permettrait de garder la
mémoire de ces moments si bouleversants
je
n’ai pas des tels moments vécus.
Un
élément presque sacré,
un
moment inaugural
je
vis dans le temps de la finitude
Ce
moment est le moment
de
l’angoisse de me perdre
queleque
part dans une vie déjà oubliée,
déjà
vécue par la force
de
la conscience.
L’angoisse
que m’invite à l’accès
à
ma vie intérieure
chaque
rencontre
avec
ma vie intérieure
est
un infini.
Comment ?
jusqu’au
moment
où
je parte
et
mes mots donc,
comment
à limiter
les
possibilités.
Il
ne faut pas parler.
Oui,
vous voyez ,
je
ne suis pas grandi avec
confiance
en les mots
que
je choisis
les
expériences des sentiments
où
j’étais incapable
de
me rattacher aux autres.
==
== == ==
18;08.17
Une
réalité dégagé de réalisme il est plutôt préoccupation (SYN –
angoisse, souci, tourment) de ce que raconter veut dire.
Si
quelqu’un me raconte quelque chose mais c’est jamais passé comme
cela.
Presque
personne me parle sauf si une passant me demande comment arriver à
telle ou telle rue, ou si quelqu’un me demande l’heure. Il n’a
pas donc un réel. Il y a une réalisme en fuite. Les restes de ce
n’a jamais passé. Une réalité libératrice que j’assume à
cause de la distance entre moi et les autres. Je suis devenu
déconditionné sans une possibilité de guérison. Les pensées
souterraines dictées par les actes obsessionnelles et égocentriques.
J’extrais
ma pente naturelle
un
monde du narcissisme du
solipsisme
me confronte
Qui
ne sait rien de mon sort ?
Je
souffre trop dans
l’espoir
d’une rencontre.
Personne
me parle.
Le
réel est donc une éclaircie
mortelle,
les échos de la
réflexion
forment d’allusions
des
réminiscences.
Parfois
je trouve abri
dans
l’intention je répond
à
mes préoccupations
et
je me trouve imparfait,
troué,
les mêmes expériences
que
j’envisage m’engagent.
L’ombre
de la vie attachée
à
ma réalité au fond est
le
silence, celui de la
poussière,
silencieux et noir.
Voici
j’exprime le lien
entre
deux ombres torturées,
des
enfers dont personne
nous
délivrera. Personne
nous
délivrera. Misérable,
je
suis attachée aux deux
sans
savoir s’il conviens de
me
demander à laquelle et
quelle
doit me humilier.
Quelle
est la dévoration et quelle
est
le fièvre, la folie et quelle
n’est
pas elle-même, le même
qui
est moi.
19.08.17
L’être
et le sens sont institués par la parole, l’ordre d’une vérité.
Je ne m’adresse pas avec confiance à autrui, au monde.
Le
lien entre moi et la société est bien niable, mis en doute,
contestable, les différents peuples et l’existence de moi, de
certains autres ; notre valeur peut être déniée. Par qui ?
Par n’importe qui. Personne me connaît. Ou, presque personne.
Je parle de l’absence d’un lien entre moi et vous. Cette
possibilité/probabilité est effrayante, bien sûr. Tout le monde
reste indifférent. J’ai l’impression de temps en temps de vivre
sous le signe de la finitude ; Le monde est la fleure vivante,
l’un a dit à l’autre. Mais pour moi dans cette réalité
transcendante, je cherche à atteindre la vie du stoic, d’éviter
l’obstacle du bonheur.
Ha !
Plus de douce utopie - je veut insister même si un telle douceur
n’a jamais existait, je l’avais déjà imaginé !
Je
cherche à nettoyer l’âme ; le débarras de l’esprit.
Je
serai plus troublé par mon malheur. Un jour. Pour l’instant
j’écoute la conversation entre Maurice et Jean-Patrick.
MAURICE :
Il ne parle pas de l’impuissance de la langue de la raison. A
regard de Jean-Patrick, il préfère révéler la vacuité présent
dans des échafaudages (SYN) branlants (SYN) > présent dans des
constructions faibles...des plaints quotidiens de Maurice concernant
son impuissance face au monde.
La
raison n’est plus l’exception qui s’en branle déjà, qui ne
donne pas d’importance à son thèse centrale de la vie. Car après
tout, peut importe cette incapacité de trouver la vérité. Plus
importante Jean-Patrick, d’être dans la recherche de la vérité.
Mais
vraiment, Maurice ? Quelle vérité cherches toi ?
Je
trouve souvent la vérité dans le profondeurs nocturnes ou peut-être
dans la recherche elle même.
Donc
la recherche de la vérité est la vérité.
Maurice
hausse les épaules.
Et
pourquoi pas ?
Pense
bien à la motive d’imaginer, Maurice, que tu pourrais trouver la
vérité , disons, dans la peur.
Ce
n’est pas LA vérité, c’est UNE vérité, nuance.
La
réalité est un critère de vérité. C’est donnée. Mais en
même temps il s’agit d’une spirale. La vérité existe
réellement mais comme une conviction intime qui est conforme à la
réalité. La érité est la grande illusion que vous n’arrivez
pas à décrypter.
C’est
la foi.
La
chose dite est simplement la chose devenue commune. Ce mirage que je
vois pour la première fois, ici maintenant je prends pour une
réalité. Au café, par exemple, la réalité de l’existence de
MAURICE, son repos et son mouvement, est vraie. Mais cette vérité,
qu’il existe, n’est pas opposée à une autre vérité. Oui, il
existe, mais peut-être comme un cercle carré.
==
== ==
20.08.17
L’obsolescence
– J’ai peur de la modernité, les accidents de la modernité,
de la désintégration du monde.
Un
action qui détruit l’intégralité de ma confiance en moi.
Les
immenses forêts de l’âme, l’autorité centrale dans
l’organisation de moi-même.
Moi,
l’atome, à la fois fasciné et terrifié.
Je
cherche une cohésion intime afin d’éviter la désintégration de
ma personnalité.
MAURICE
parle souvent d’une telle désintégration depuis qu’il est en
couple. Sa copine ou sa femme, je ne sais pas laquelle, selon lui, a
toutes les qualités d’une psychopathique. Il raconte comme elle
adore qu’on lui revient sans cesse sur les mêmes choses ;
Agathe s’appelle. Quelles choses ? Son regard est toujours
tourné vers l’intérieure d’elle même. Elle se plaint que que
sa vie est brisée (COMMENT? À cause de Maurice, peut-être.
Comment les deux se sont rencontrés ? Je dois admettre que je
me demande aussi comment une fille pourrait être attiré par
Maurice. Je ne parle pas de son visage mes je parle de sa
personnalité désagréable, sa manière de vivre...Qui avait pu
manqué de remarquer qui est Maurice et comment on le trouverait, je
ne sais pas, un homme avec qui on pourrait tomber amoureux ?
Oui, je sais, je passe presque tous les jours ici, écoutant ses
conversations avec JEAN PATRICK. Mais je contrôle quand et pour
combien de temps. J’ai l’impression qu cette Agathe cohabite
avec MAURICE. Je ne peux pas imaginer un tel sentiment quand je
pense à Maurice. Mais voilà, Maurice continue…)
Elle
parle toujours de son passé et du fait qu’elle est toujours triste
(Maurice ne précise pas à cause de quoi Agathe est triste…) Elle
lui demande comment elle est arrivée avec lui, avec cette vie
cauchemardesque.
« C’est
la cœur de la modernité je lui ai dit . »Maurice ricane.
« Elle est à côté de ses pompes, franchement. ». Une
ombre sombre croisse son visage. Il allume sa cigarette. « Elle
fait toujours les mauvais choix. En faite, elle ne fait que me
rebaisser. »
JEAN
PATRICK : « Il y a une contradiction entre ton état
actuel et celui que tu souhaites évidemment. Tu t’écoutes ?
Tu repasses aussi les mêmes scènes. Les émotions prédominaient
sur l’intelligence. Ta vie est vide et improductive, Maurice, et
pourrait contribuer à l’augmentation des symptômes dépressifs. »
« Mais
c’est elle que ne fait pas la distinction entre le réel et
l’imaginaire ! »
« Tu
désengages face à tes problèmes. Certes, tu aimes beaucoup te
plaindre. Mais se plaindre n’est pas un comportement proactif. Il
est plutôt une action d’auto-sabotage. »
Pour
Maurice l’argumentation de Jean-Patrick s’agit d’un incapacité
à comprendre la contradiction entre deux propositions, qu’il a
raison et Agathe a tort.
Je
vous demande pourquoi Maurice ne s’engage pas dans une réflexion
adaptée ? Ou pourquoi moi je ne m’engage pas non plus ?
Pourquoi je suis convaincu, comme Maurice, que je ne peux pas
contrôler ce qui arrive ? Pourquoi nous deux avons des
croyances d’impuissance, de victime ?
Vous
me dîtes qu’une telle croyance est provoquée par un élément
marqueur. Pour moi, le fait que je suis grandi comme orphelin
générait d’intenses émotions négatives conduisant à
l’incertitude. En faite, l’incertitude me rend confus et c’est
cette même incertitude qui engendre la désintégration dont je
viens de parler.
Je
cherche une autre autorité sous laquelle me placer. Pour Maurice
peut-être cette autorité se représente Jean-Patrick.
Vous
me dîtes que la désintégration ou la prolongation de la
désintégration conduit le plus souvent à des tendances suicidaires
ou à la psychose. Voilà comme j’ai évolué jusqu’à ce
moment-là, dans ce café. Mais cela n’est pas ma vie. Je suis
ici pour m’informer. Les conversations entre Maurice et
Jean-Patrick ne seulement m’informent mais me donnent l’impression
de vivre. Je vous explique tout cela pour vous donner une idée
comment et pourquoi.
21.08.17
Je
commence avec la fin :
Où
est l’homme qui n’est pas ?
Le
manque de quoi ? De la foi ? Le silence de l’acte de
rester seul ? La destruction du connu en même temps que la
découverte et donc la destruction de l’inconnu ? La nuit où
je me perds et je me retrouve . Le rêve ce n’est pas moi qui
poursuis le rêve mais le rêve qui me poursuit, le rêve que me
hante, qui me honte, le rêve qui ne me permet pas de me reposer.
L’invisible du cœur. Le vide insatiable, le trou noir de soi.
L’effacement de la vérité qui n’a jamais existé. Le blanc ;
les pensées toujours inconnues, l’immaturité de l’avenir. La
mort est blanche et la vie est noire. L’ombre qui m’appelle.
L’inconnu est seulement la paresse. Le miroir n’est qu’une
perception, une mesure de soi contre soi- même. La limite qui
semble se rejoindre, partout.
==
== ==
A
quel moment commence l’avenir ?
Stig
DAGERMAN : «En effet, lorsque mon désespoir me dit. Perds
confiance, car chaque jour n’est qu’une trêve entre deux nuits,
la fausse consolation me crie. Espère, car chaque nuit n’est
qu’une trêve entre deux jours. Diviser la lumière par
l’obscurité. C’est un voyage imprévisible entre deux lieux
qui n’existent pas.
Les
fausses consolations, qui ne font qu’accroître mon impuissance et
rendre plus profond mon désespoir, et les vraies, qui me mènent
vers une libération temporaire.
JSTIJL :
Je crois qu’il est trop tôt pour conclure que cet arc a une
destination définitive. Il semble que nous nous déplaçons dans
deux directions simultanément. En avant, comme en cours, et en
arrière, comme dans la répétition de fautes familières. Il
semble que nos progrès exacerbent ces régressions.
ON
ne peut déterminer en même temps le lieu et la vitesse d’une
particule
le
besoin d’explorer ce non-lieu
Quelle
intensité survit l’homme qui n’est pas
lui
qui unit lui-même et des autres,
l’autrui,
cet
homme est la vie des autres
c’est
le vide derrière moi,
les
cendres d’exister qui vibrent des absents.
Je
suis susceptible d’être effacé
je
suis régénéré des autres qui n’exitistent plus.
j’écris
pour me révéler et pour me réveiller
diffraction
dispersion
déviation
je
demeure à l’antérieur de moi,
l’éphémère
et l’éternel
la
catastrophe, l’événement brutal
qui
bouleverse (CHAPITRE ELLE l’intérieur de la catastrophe c’est
lui avant et elle après)
Elle
est mon miroir réducteur
malgré
les différentes intensités de lumière
un
tel contraste ; elle et moi,
nous
nous donnons
elle
me donne une personnalité plus sombre et moi donc lui donne
l’intensité de la lumière
Elle
devient, j’accentue en elle ses parties brillantes ;
un
assombrissement supplémentaire à moi, déjà assez sombre
l’intérieur
vers l’extérieur ou l’extérieur vers l’intérieur de moi ?
Je
vais au bout d’une chose. Quelle chose ? Au bout de la
totalité
au
bout de l’infini où je deviens mesuré
où
il n’y a rien
où
j’ai jamais existé
le
triste connaissance de l’incertitude.
Je
veux trouver les choses perdues dorénavant moi.